Vernet vient d’un mot gaulois « vernos » qui désignait l’arbre appelé aujourd’hui aune ou aulne. On retrouve cette racine en occitan : « Vernha » et en gascon « Berna ». D’autres noms ayant la même origine sont fréquents dans la région : « Bernière », « Vernière », Le Vernet, endroit planté de « vernhas », d’aulnes (le long de l’Ariège).
De la prĂ©histoire Ă la rĂ©volution de 1789…
Quelques vestiges retrouvés au hasard de travaux : dalles de marbre, morceaux, débris de vases, laissent à supposer une histoire gallo-romaine, mais les preuves manquent.
Probablement formé sous la protection du Monastère de Venerque, Le Vernet resta attaché au sort de celui-ci et, jusqu’en 1789, c’étaient les chanoines de Saint-Pons qui nommaient le curé du Vernet comme celui de Venerque.
Le territoire appartenait aussi, en 1271, au même Seigneur, Guillaume de Falgar. Au XVème siècle, la seigneurie est passée à B. de Montaut, capitoul en 1436, qui est aussi Seigneur de Puydaniel et de Caujac. En 1470, Arnaud d’Espagne, coseigneur de Cintegabelle, vend une partie de la seigneurie du Vernet à Odet Isalguier, Seigneur de Clermont On voit en 1568, Arnolphe de Montesquieu, Seigneur du Vernet, Caussidières Saint-Léon.
En 1669, on trouve J J. d’Ouvrier comme Seigneur du Vernet et en 1786, Marie-Rose d’Ouvrier en est Seigneuresse. Mais il y a, en même temps, d’autres coseigneurs : J de Segla, en 1689, et V. E de Segla, Conseiller au Parlement en 1788 en même temps que J.J. de Saint-Félix.
G. d’Asserat, conseiller au Parlement et Seigneur de Préserville est aussi Coseigneur du Vernet avec Georges de Bertier, Seigneur direct des lieux.
Première élection au Vernet
La révolution de 1789 viendra et fera disparaître cette pratique seigneuriale. L’Administration de la Commune se fera par un conseil politique (Consuls) puis par un Conseil composé du Maire, de 5 officiers municipaux aidés par un Procureur et de 12 notables élus.
Cette première élection s’est faite le 15 février 1790 dans l’église après la convocation de tous les citoyens.